
Wout Bru
Wout Bru (48 ans) fait son grand retour. Avec un tout nouveau projet gastronomique, logé en plein cœur des Ardennes. Il s’est associé à un partenaire de choix : Marc Coucke, acquéreur d’un parc d’aventures, d’un camping, de deux hôtels et de plusieurs établissements horeca. Après la rénovation de l’emblématique Sanglier des Ardennes, Wout Bru ajoute une nouvelle corde à son arc en ouvrant un restaurant de tapas gastronomique à Durbuy. Un concept qui lui permet de mettre en oeuvre tout son enthousiasme et sa passion. Entrepreneur, chef et manager F&B : Wout Bru entend bien combiner les rôles dans ce nouveau chapitre.
De Provence, vous êtes revenu à Anvers pour finalement atterrir à Durbuy. Que représente ce nouvel endroit pour l’entrepreneur et à l’homme que vous êtes ?
Wout Bru : « En fait, cette ville me donne une impression de déjà-vu. Comme en Provence, je trouve à Durbuy une mentalité de village, où tout le monde se connaît, tandis que les touristes affluent les week-ends ou en haute saison. Je me suis me suis donné la mission à la fois improbable et passionnante de me réinventer ici. Un projet impossible à mener en une semaine. Raison pour laquelle je me suis entouré d’une équipe solide. Ensemble, nous voulons relever le défi d’attirer les gens dans ce recoin des Ardennes, et surtout aussi de les inspirer à revenir. Heureusement, j’aime les bons défis (rires). »
Pourquoi avoir décidé de faire de la Bru’sserie un restaurant de tapas gastronomique ?
Wout Bru : « Le mot “tapas” évoque souvent une carte composée exclusivement de plats espagnols. La Bru’sserie, en revanche, se veut à la croisée d’influences diverses. À l’heure actuelle, le monde est bien plus qu’un village. Les jeunes n’hésitent plus une seconde à partir à l’autre bout du monde pour aller goûter à la culture locale. Mon parcours professionnel et mes différents séjours à l’étranger permettent encore et toujours au chef que je suis de faire de fantastiques découvertes sur le plan gustatif. Une inspiration que je souhaite désormais partager avec le public. Il y a une quinzaine d’années, j’ouvrais, avec le 117, un restaurant de tapas classique à Anvers. Une carte d’inspiration française, à laquelle j’ajoute désormais quelques grands classiques belges. Mais aussi des plats à partager tous droits venus d’Asie et d’Amérique latine. Toujours dans une version un peu spéciale, cela va de soi. Histoire d’éviter l’ennui en cuisine et à table. »